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29 septembre 2007 6 29 /09 /septembre /2007 21:51

Epidémiologie

Cette affection touche environ 130 à 145 000 personnes par an en France, et plus 2 millions et demi aux Etats-Unis. L'infarctus du myocarde atteint le plus souvent les hommes que les femmes et généralement avant 60 ans.

Physiopathologie

La nécrose (mort) secondaire à l'absence d'oxygénaton des cellules composant le myocarde aboutit à la libération d'enzymes dans le sang qui à leur tour détruisent les tissus proche de la lésion.

Causes

Les causes de l'infarctus du myocarde sont (liste non exhaustive):
  • L'existence d'une plaque d'athérome (dépôts de cholestérol) correspondant à la lésion de la paroi interne des artères coronaires (artère irriguant le myocarde).
  • L'hypertension artérielle (tension artérielle trop élevée).
  • La sédentarité.
  • Le tabagismeimportant.
  • L'hypercholestérolémie (taux de cholestérol supérieur à 2 grammes 40 dans le sang).
  • Le diabète (taux élevé de sucre dans le sang).
  • Stress.
  • Le surmenage.

Symptômes

Généralement l'infarctus du myocarde survient après un laps de temps durant lequel le sujet souffre d'angine de poitrine (angor).
L'angor correspond ou douleurs situées en arrière du sternum se caractérisant par :
Une sensation de serrement ou de broiement ou de brûlure dans la poitrine.
Des irradiations douloureuses vers le poignet gauche, et la mâchoire.
La disparition de ces douleurs soit spontanément soit après la prise de trinitrine (médicament permettant de dilater les coronaires -coronarodilatateur-).

L'infarctus correspond à des douleurs dépassant une demi-heure, ou plusieurs heures en s'accompagnant d'irradiations douloureuses dans les deux bras, les mâchoires, le dos, ne cédant pas à la trinitrine, et survenant même sans effort.

Examen Physique

Il s'accompagne :
D'élévation de la tension artérielle ou d'une différence entre les deux chiffres de la tension basse (différentielle basse).
De sueur.
De nausées ou vomissements.
D'éructations (rots).
D'agitations.
D'une accélération du rythme cardiaque.
De douleurs épigastriques (au niveau de l'estomac).
De hoquet.
De syncope.
Hémiplégie (paralysie de la moitié du corps).
D'accidents vasculaire cérébral à type d'embolie.

À l'auscultation du cœur, le médecin remarque des symptômes spécifiques de l'infarctus (souffle cardiaque, bruits du cœur anormaux).

Labo

Le dosage des enzymes (éléments libérés dans le sang) montre:
Une myoglobinémie (dont le dosage s'effectue par une technique immunologique) qui permet d'afirmer en urgence le diagnostic. L'augmentation de cette enzyme est significative deux à trois heures après le début de la douleur, puis ensuite redevient normale environ 1 jour plus tard.
Les CPK (créatine phosphokinase) ne sont augmentées qu'à partir de la sixième heure, et présentent un maximum un jour et demie après l'infarctus, puis redescendent ensuite au quatrième jour.
Les SGOT (transaminases glutamiques oxalo-acétiques) augmentent plus tardivement aux environs de la dixième heure, puis se normalisent ensuite au quatrième jour.
Les LDH (lacticodéshydrogénase) s'élèvent plus tard et se normalisent en dix jours environ.

La coronarographie est l'examen indispensable qui permet de confirmer le diagnostic et de rechercher éventuellement une complication. Cet examen radiologique permet de voire les artères coronaires et de fournir un bilan précis de leur état. Après une anesthésie locale, on introduit dans l'artère fémorale droite une petite sonde quand il n'existe pas de plaques d'athérome en nombre élevé ou d'anévrisme (avec formation d'une poche). Celle-ci est poussée en direction de l'aorte puis amener jusqu'à la naissance des artères coronaires. Un produit de contraste est ensuite injecté par la sonde, il contient de l'iode opaque aux rayons X, permettant ainsi de visualiser l'intérieur des artères coronaires.
Le radiologue filme le cheminement du produit, ce qui permet une analyse beaucoup plus précise des anomalies et de la taille de celle-ci. Il réalise d'autre part plusieurs clichés sous des angles différents (incidence). La coronarographie permet de prend une décision quant à une éventuelle intervention dont le but est la désobstruction chirurgicale de l'artère obstruée. Elle présente également l'avantage de permettre de faire un bilan des lésions et plus particulièrement de leur nombre. Cet examen nécessite une hospitalisation d'environ 48 heures mais ne dure qu'une demi-heure, parfois plus. Des effets secondaires sont (liste non exhaustive) une allergie aux produits et éventuellement un hématome.

Examens Complémentaires

Le diagnostic se fait grâce à l'ECG (électrocardioramme qui montre un tracé caractéristique de l'arrêt de l'oxygénation du muscle cardiaque.
L'électrocardiogramme permet de préciser le siège, l'étendue de la nécrose mais également observer les troubles du rythme et de suivre l'évolution de la maladie. Parfois l'ECG ne montre pas de modifications majeures du tracé, ce n'est que les autres examens qui permettent de faire le diagnostic.

Evolution

L'évolution est généralement favorable en dehors des quelques complications qui sont susceptibles de survenir (liste non exhaustive):
  • Insuffisance cardiaque (défaut de fonctionnement du cœur dans sa totalité).
  • Lésions d'une valve.
  • Troubles du rythme.

Complications

Il peut survenir des complications au cours de l'angioplastie transcutanée. Elles sont rares:
  • Déchirure de la paroi de l'artère.
  • Hémorragie.
  • Hématome.

Traitement

Le traitement se fait en service de réanimation à l'hôpital tout d'abord pare l'utilisation de thrombolytiques (médicaments servant à dissoudre le caillot) en injectant une substance qui vise à détruire le caillot : la streptokinase). Ce médicament doit être utilisé jusqu'à 6 heures après infarctus, en effet son efficacité est d'autant plus élevée qu'il est utilisé tôt. Il semblerait néanmoins qu'ils soit également efficace quand l'infarctus est traité tardivement.
Les autres médicaments utilisés sont (liste non exhaustive) :
  • Les anticoagulants aspirine et héparine.
  • Les anti-agrégants plaquettaires.
  • Les bêtabloquants (médicaments réduisant la tension artérielle et entraînant un ralentissement du rythme cardiaque).
  • La trinitrine en injection intraveineuse.

Il est généralement nécessaire d'effectuer un séjour en maison de repos parfois pendante une longue période.

Dans certains cas il est pratiqué une angioplastie transcutanée. Cette technique uniquement utilisée pour les rétrécissements localisés et pour une obstruction partielle consiste à introduire un ballonnet à travers la peau et à le pousser dans la circulation artérielle jusqu'àux coronaires. Le gonflement du ballon entraîne une dilatation du ballonnet et celle de l'artère coronaire. La sonde et le ballonnet sont par la suite retirés une fois que la dilatation coronarienne a été obtenue.

La mise en place d'un stent est quelquefois nécessaire. Le stent est une sorte de ressort ou de tuteur que l'on place à l'intérieur de la coronaire, permettant à celle-ci de retrouver un calibre presque normal.

Le pontage aortocoronarien consiste à effectuer la greffe d'un fragment de veine ou d'artère placé entre l'aorte et l'artère coronaire située après l'obstruction.

Prévention

La prévention se fait en (liste non exhaustive) :
  • Équilibrant un diabète.
  • Supprimant le tabac.
  • Diminuant autant que faire se peut les corps gras (essentiellement les LDL cholestérol-ou mauvais cholestérol).
  • Ayant une activité physique suffisante (marcher environ une demi-heure par jour un rythme soutenu).
  • Pratiquant une hygiène de vie.
  • Évitant le stress.
  • Dormant suffisamment.
  • Évitant si possible d'altitude au-delà de 1000 m.
  • Ayant un nombre d'heures suffisants de sommeil (la pratique d'une petite sieste après le repas de midi est souhaitable).
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